Le CFPB poursuit MoneyLion pour surfacturation des membres du service

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  • Aujourd’hui, le Consumer Financial Protection Bureau (CFPB) a poursuivi MoneyLion Technologies, un prêteur en ligne, et 38 de ses filiales, pour avoir imposé des frais illégaux et excessifs aux militaires et à leurs personnes à charge.

    Le CFPB allègue que MoneyLion a violé la loi sur les prêts militaires en facturant plus que le plafond de 36% légalement autorisé sur les prêts aux militaires et à leurs personnes à charge, grâce à une combinaison de taux d’intérêt déclarés et de frais d’adhésion mensuels. Le CFPB allègue également que MoneyLion a obligé les clients à rejoindre un programme d’adhésion pour accéder à certains prêts «à faible APR», puis ne leur a pas permis d’annuler leur adhésion tant que leurs prêts n’étaient pas remboursés. Il s’agit de la quatrième mesure d’exécution du CFPB liée à la loi sur les prêts militaires au cours des deux dernières années.

    “MoneyLion a ciblé les familles des militaires en prélevant illégalement des frais et en rendant difficile l’annulation des abonnements mensuels”, a déclaré le directeur du CFPB, Rohit Chopra. “Les entreprises enfreignent la loi lorsqu’elles exigent des frais d’adhésion mensuels pour obtenir des prêts, puis créent des obstacles à l’annulation de ces adhésions.”

    MoneyLion, basée à New York, est une société de technologie financière qui propose des prêts à tempérament en ligne et d’autres produits. MoneyLion demande aux clients de rejoindre un programme d’adhésion MoneyLion et de payer des frais d’adhésion mensuels pour accéder à ce qu’il commercialise comme son produit de prêt à tempérament «à faible APR».

    Le CFPB allègue que les pratiques de MoneyLion ont violé la loi sur la protection financière des consommateurs et la loi sur les prêts militaires. La loi sur les prêts militaires protège les militaires en service actif et leurs personnes à charge, notamment en limitant à 36 % le taux annuel applicable au crédit accordé aux militaires et à leurs personnes à charge. Plus précisément, MoneyLion aurait porté préjudice aux consommateurs en :

    Surcharger et tromper les militaires et les militaires à charge : MoneyLion a imposé des frais d’adhésion aux emprunteurs couverts qui, combinés aux frais d’intérêt sur les prêts, dépassaient le plafond de 36 % de la loi sur les prêts militaires. MoneyLion a trompé ces emprunteurs en déclarant qu’ils devaient des paiements de prêt et des frais qu’ils ne devaient pas réellement parce que les prêts étaient nuls en vertu de la loi sur les prêts militaires.
    Refuser de permettre aux clients de quitter ses programmes d’adhésion et d’arrêter de payer des frais mensuels : Pour accéder à ce que MoneyLion commercialise comme son prêt à tempérament « à faible APR », la société a demandé aux consommateurs de rejoindre ses programmes d’adhésion et de payer des frais d’adhésion mensuels, qui allaient de 19,99 $ à 29 $. MoneyLion a faussement amené de nombreux consommateurs à croire qu’ils pouvaient annuler leur adhésion à tout moment. En fait, MoneyLion a refusé les demandes des clients d’annuler les adhésions et de cesser de payer les frais d’adhésion s’ils avaient des soldes de prêt impayés. Dans certains cas, MoneyLion a refusé d’annuler les adhésions après le remboursement du prêt si les consommateurs avaient des frais d’adhésion impayés.
    Mesures d’exécution

    En vertu de la loi sur la protection financière des consommateurs, le CFPB a le pouvoir de prendre des mesures contre les entreprises qui enfreignent les lois sur la protection financière des consommateurs, notamment en se livrant à des actes ou pratiques déloyaux, trompeurs ou abusifs. Le CFPB a également le pouvoir d’appliquer les protections de la loi sur les prêts militaires pour les militaires et leurs personnes à charge. Le CFPB demande un allégement monétaire pour les consommateurs, la restitution des gains injustes, la fin des pratiques illégales de MoneyLion et une sanction pécuniaire civile.

    La plainte n’est pas une conclusion définitive ou une décision selon laquelle les accusés ont violé la loi.


    Source

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    L'équipe rédactionnnelle du site

    Pour contacter personnellement le taulier :

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