Que voir, regarder et où manger –

Londres est de retour en plein essor pour l’été. La ville est en plein essor après avoir célébré la célébration du jubilé de platine de la reine Elizabeth II en juin, et il y a plus à l’ordre du jour, des expositions aux restaurants qui célèbrent le multiculturalisme de la ville. Voici quelques-uns des endroits qui valent le détour.

Que voir

MODE AFRIQUE

Le musée Victoria & Albert présente sa première exposition de mode africaine en 170 ans d’histoire. L’exposition est divisée en deux parties – le rez-de-chaussée explorera des photographies à partir des années 50, avec des tenues historiques, tandis que l’étage se concentrera sur les designers contemporains et la photographie. L’émission présente des designers avec des messages politiques puissants sur le féminisme et les droits LGBTQ par Rich Mnisi, Orange Culture et Sindiso Khumalo. La marque Tongoro, qui a été portée par Beyoncé, Alicia Keys et Naomi Campbell, mais qui est toujours sous le radar de l’industrie de la mode occidentale, fait également son apparition.

MILTON AVERY, COLORISTE AMÉRICAIN

Surnommé l’Américain Henri Matisse, l’œuvre de Milton Avery passe souvent inaperçue en Europe, où les grandes stars sont Claude Monet, Vincent van Gogh et Pablo Picasso. L’œuvre d’Avery à la Royal Academy croise deux mouvements : les impressionnistes américains et les expressionnistes abstraits, des années 30 aux années 60, avec une sélection de 70 peintures exposées. Ses pièces mettent en lumière des paysages paisibles de ses visites dans le Maine et Cape Cod, des portraits de son entourage et des études de la vie quotidienne. Avery a été célébré par des gens comme Mark Rothko et Barnett Newman.

EN PLAISANTANT

Artiste d’origine colombienne et basée à New York, Ilana Savdie présente son premier spectacle à Londres au White Cube, qui abrite des artistes tels que Theaster Gates, Tracey Emin et Damien Hirst. “In Jest” est une analyse visuelle de “la performance et l’excès comme modes de dissidence et de résistance”. Savdie se concentre sur la tradition du carnaval en utilisant des éléments répétés tout au long de son travail via un rideau, un sabot, une balle et un cerceau. Elle s’inspire également des corps humains et des insectes, des muscles, des côtes, des os aux vers, limaces, parasites. En novembre, elle devrait rejoindre la première résidence d’artistes à la Horizon Art Foundation de Los Angeles.

PENNY MONDE

La carrière artistique de 30 ans de l’artiste Penny Goring sera exposée à L’Institut des arts contemporains, qui présente son vaste travail d’autoportraits, de dessins, de collages numériques, de vidéos et de peintures aux couleurs vives. Elle s’inspire de l’histoire et de la culture contemporaine avec sa propre vision des mythologies fictives – de nombreux thèmes de son art tirent du chagrin, de la peur, de la perte, de la panique et de l’impuissance. “‘J’ai toujours vécu sous la domination des hommes et de l’argent, et en ce moment, je suis en colère contre la façon dont cela entrave ma vie et mon corps. Je trouve que l’avenir dans lequel nous nous trouvons est terrifiant », déclare Goring.

Que regarder

CROISIÈRE

Jack Holden s’est fait un nom sur la scène théâtrale londonienne, du rôle principal (Albert) dans “War Horse” à un rôle dans “Ten Percent” d’Amazon, une réinterprétation en anglais de l’émission à succès Netflix “Call My Agent! ” Au Apollo Theatre, Holden reprendra le rôle de Michael, un homosexuel lors de sa dernière nuit sur terre en 1988 à Soho. La production de monologue de 90 minutes a été inspirée par les histoires que Holden a entendues lors de son premier bénévolat à la ligne d’assistance LGBTQ, Switchboard, où il a rencontré d’innombrables histoires de maladies et de tragédies liées au sida.

PATRIOTE

Le créateur de “The Crown”, Peter Morgan, présente un drame politique russe sur la scène du théâtre Almeida. “Patriot” se déroule dans l’ère post-soviétique et post-perestroïka. Le sujet de la nouvelle œuvre de Morgan est Boris Berezovsky, joué par Tom Hollander, un ancien ami de Vladimir Poutine, devenu oligarque exilé. Il présente des similitudes avec la pièce de 2006 de Morgan, “Frost/Nixon”, qui a été adaptée pour le grand écran en 2008.

MA BELLE DAME

Eliza Doolittle et Henry Higgins sont de retour sur scène, mais cette fois pour une nouvelle génération au London Coliseum. C’est un monde loin de la comédie musicale classique de 1964 mettant en vedette Audrey Hepburn et Rex Harrison sur un homme enseignant à une fille comment s’intégrer dans la société. Amara Okereke joue le rôle de la première Black Eliza, aux côtés de Dame Vanessa Redgrave dans le rôle de Mme Higgins. La pièce ne se déroule peut-être pas pendant la période de la Régence, mais de nombreux motifs se retrouvent tout au long du drame édouardien sur scène.

JEAN PAUL GAULTIER : FASHION FREAK SHOW

L’histoire de Jean Paul Gaultier reçoit un traitement tout en chant et en danse à The Roundhouse. Le spectacle est écrit et réalisé par le créateur français lui-même et présente plus de 200 de ses pièces de couture originales, du soutien-gorge conique célèbre porté par Madonna lors de son “Blond Ambition World Tour” à ses créations nautiques et burlesques qui l’ont transformé en un nom de famille. Le couturier emmènera son “Fashion Freak Show” à Tokyo en 2023.

Où manger

TATAL

Le chef ghanéen-britannique Akwasi Brenya-Mensa apporte un avant-goût de son enfance à Londres avec son nouveau restaurant Tatale, nommé d’après le pancake plantain ghanéen. Sa nouvelle entreprise résidera au Centre Africain. Le restaurant a fait une tournée internationale au cours des quatre derniers mois, en faisant goûter des plats panafricains à Lisbonne, Amsterdam, Porto Rico et plus encore. Le menu comprendra de nombreux plats préférés de Brenya-Mensa, notamment du poulet chicchinga, du riz au lait épicé et du rouge rouge, un ragoût de haricots aux yeux noirs qu’il avait l’habitude de demander à sa mère de lui préparer tous les mardis après le football.

MIRO

Lors de l’ouverture d’un restaurant, il s’agit toujours de voir grand – et parfois, c’est avec les prix du menu. Pour Miro sur Old Burlington Street, cette philosophie se manifeste avec le “Sunken Treasure Chest”, un plat de 3 000 livres qui comprend un kilo de caviar, des blinis, des mini pains briochés, des croissants et une variété de condiments. Le restaurant est dirigé par le chef étoilé Toby Burrowes, qui a occupé des postes à Elystan Street et Zuma.

ISIBANI

Knightsbridge obtient un restaurant ouest-africain qui promet « d’apporter la lumière », ce qui se traduit par le nom du lieu, Isibani, en zoulou. Le chef Victor Okunowo de « MasterChef : The Professionals » dirige le restaurant en tant que chef cuisinier. Ce sera une expérience gastronomique sur deux étages axée sur la cuisine nigériane, avec un filet de lotte fumé avec du gombo carbonisé, du kachumbari et des crevettes brunes; maquereau à l’iru, tartelette pomme et céleri ; riz jollof avec brocoli grillé et scotch bonnet fermenté et plus encore.

MRIYA

Chef et ambassadeur de la cuisine ukrainienne, Yurii Kovryzhenko a ouvert un restaurant à Chelsea qui n’emploiera que des réfugiés ukrainiens. Mriya, qui se traduit par rêver, résidera sur Brompton Road. Après le début de l’invasion russe en cours de l’Ukraine, Kovryzhenko a organisé des dîners pour collecter des fonds pour les secours, avec ses homologues de l’industrie alimentaire Jason Atherton, Jamie Oliver et Tom Sellers. Le menu de Kovryzhenko est déjà rempli de classiques tels que le bortsch, le poulet de Kyiv, les crêpes de courgettes, la truite fumée et plus encore.