Huawei confie son cloud Linux à la seule fondation open source de Chine

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  • Huawei a fait don de la partie de Linux qu’il a créée pour fonctionner sur son cloud, et du silicium, à la seule fondation open source de Chine.

    L’OS du géant chinois s’appelle EulerOS et est dérivé de CentOS. EulerOS fonctionne sur du silicium x86 mais est optimisé pour des performances optimales sur l’architecture Arm64, ce que Huawei utilise dans les processeurs Kunpeng 920 qu’il a conçus pour alimenter ses propres serveurs, son cloud et même l’ordinateur portable occasionnel.

    La liste des fonctionnalités et des avantages du système d’exploitation de Huawei indique qu’il comprend la virtualisation KVM, ext4, le système de fichiers de cluster GFS2, systemd, les conteneurs Linux, et peut gérer les identités des utilisateurs sur les domaines Linux, UNIX et Windows pour répondre à vos besoins SSO.

    EulerOS est également disponible dans une édition appelée OpenEuler qui est maintenue par une communauté qui comprendrait 7 233 contributeurs, 274 993 utilisateurs et 10 fournisseurs qui emballent le système d’exploitation.

    Huawei aurait déchargé les serveurs x86

    Les médias chinois rapportent que la filiale Huawei responsable des serveurs x86 de l’entreprise a changé de nom, ce qui pourrait indiquer qu’elle a de nouveaux propriétaires. Huawei aurait été contraint de décharger son unité de serveur en raison des sanctions américaines rendant impossible l’acquisition de processeurs x86.

    Lors du sommet OpenEuler plus tôt cette semaine, Huawei a remis le système d’exploitation à The Open Atom Open Source Foundation – un analogue chinois pour les fondations Linux ou Apache.

    Open Atom est « dédié au bien-être public de l’industrie open source », et il fonctionne sur du matériel FOSS, du silicium et du contenu. Il aide également les projets open source à gérer leur propriété intellectuelle, à prévenir les litiges en matière de droit d’auteur et à trouver des financements pour les efforts open source.

    La Chine aime ce genre de choses – il y a quelques semaines, sa banque centrale a demandé au secteur des services financiers du pays d’utiliser davantage de logiciels libres dans la mesure du possible.

    Les organisations tiennent clairement compte de ces appels, car une autre annonce lors du sommet OpenEuler était China Telecom créant sa propre version d’OpenEuler appelée CTyunOS. Le cloud de China Telecom s’appelle Tianyi.

    La nouvelle des débuts de CTyunOS a été saluée par Wang Zhijun, vice-ministre du ministère chinois de l’Industrie et des Technologies de l’information, qui l’a salué comme un exemple de l’autonomie technologique croissante de la Chine.

    Ce passage à la technologie locale a été mentionné dans le communiqué publié pour marquer la fin de la sixième plénière de la Chine, une réunion de haut niveau du parti qui définit les orientations politiques futures.

    “La force économique, l’influence scientifique et technologique de la Chine et sa force nationale composite ont atteint de nouveaux sommets”, indique le document, ajoutant que la Chine “renforcera la force de notre pays dans les domaines scientifique et technologique”. ®

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