Les banques montrent un large écart entre l’ambition et l’exécution dans l’adoption du cloud

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  • Publicis Sapient, une entreprise de transformation digitale des entreprises, a publié aujourd’hui son rapport Future of Cloud in Banking réalisé en collaboration avec Google Cloud.

    Le rapport sur l’état des lieux du cloud a interrogé des professionnels bancaires seniors de l’Asie-Pacifique (APAC), de la région EMEA et de l’Amérique du Nord, révélant des informations clés sur le chemin parcouru par les banques dans leur parcours de transition vers le cloud. L’enquête a révélé que seulement 28 % des banques, les « leaders », ont réussi la transition de plus de 30 % de leurs applications dans le cloud.

    Le rapport a divisé les banques en trois groupes, mesurant les progrès dans chacun :

    ● Les leaders du cloud (28 %) ont plus de 30 % de leurs applications dans le cloud

    ● Les adeptes du cloud (45 %) ont entre 11 % et 30 % des applications dans le cloud

    ● Les conservateurs du cloud (27 %) ont au plus 10 % des applications dans le cloud

    Jan-Willem Weggemans, Head of the Cloud Practice chez Publicis Sapient, a déclaré : “Nous étions très heureux de travailler avec Google Cloud, un des principaux fournisseurs mondiaux de services cloud pour les banques, dans le cadre de cette enquête visant à mettre en lumière l’état d’avancement des transition des banques vers le cloud. Le cloud est le moyen le plus puissant pour les banques d’améliorer l’expérience client et d’augmenter simultanément l’efficacité opérationnelle. Nous avons été encouragés de constater que les banques ont un objectif fort d’adopter le cloud et que les dirigeants ont bien progressé dans le projet. Cependant, nous avons également constaté que l’écart entre l’ambition et l’exécution est un problème dans une proportion importante de l’industrie. Malgré l’absence de progrès dans certains domaines, 68% des banques estiment être en avance sur la concurrence en matière d’innovation. Cela suggère un certain niveau de complaisance. Il convient de noter que 44 % ont l’ambition d’avoir la plupart ou toutes les applications destinées aux clients d’ici trois ans, ce qui introduit un élément d’horloge pour obtenir un avantage concurrentiel. »

    Georgina Bulkeley, directrice des solutions de services financiers EMEA chez Google Cloud, a déclaré : “Ce rapport révèle l’énorme ambition des banques d’adopter des solutions cloud pour répondre aux attentes des clients et rester compétitives. Nous sommes ravis de travailler avec des partenaires, tels que Publicis Sapient, pour offrir les avantages du cloud aux banques de toutes nos régions.

    PRINCIPALES CONCLUSIONS

    Niveaux d’ambition

    Les résultats ont révélé que de nombreuses banques de détail et commerciales ont de grandes ambitions pour augmenter le nombre d’applications et de données hébergées dans le cloud, signalant une accélération majeure par rapport à leur rythme d’adoption au cours des dernières années. Toutes régions confondues, plus des deux tiers des banques souhaitent qu’au moins 30 % de leurs applications et données soient dans le cloud d’ici trois ans (près du triple du nombre de banques qui y sont parvenues aujourd’hui) ; Cependant, les banques nord-américaines sont les moins ambitieuses en matière d’adoption du cloud, avec seulement 29 % des banques de la région souhaitant que leurs applications client soient dans le cloud d’ici trois ans.

    Obstacles à l’adoption du cloud

    Les principaux obstacles à l’adoption du cloud parmi les principaux participants étaient les suivants :

    ● Problèmes de sécurité – 42 %

    ● Manque de compétences cloud – 36 %

    ● Manque de compréhension interne (le plus élevé parmi les administrateurs non exécutifs) des avantages commerciaux – 31 %

    Écart d’ambition et d’exécution

    Le rapport montre un écart d’ambition et d’exécution, avec seulement 44 % des participants estimant que les chefs d’entreprise de leur banque comprennent les possibilités et les opportunités commerciales du cloud, et seulement 34 % ont dit la même chose à propos de leurs conseils d’administration non exécutifs. Il a également montré qu’un grand nombre de banques ne donnent pas la priorité aux investissements dans des applications modernes et natives du cloud destinées aux clients, laissant la possibilité aux nouveaux acteurs cloud natifs ou aux petites banques avec un état d’esprit de transformation numérique de gagner une plus grande part du marché. Vingt-deux pour cent des dirigeants de banques étaient tout à fait d’accord pour dire qu’ils n’avançaient pas aussi vite qu’ils auraient dû dans l’investissement et la mise en œuvre du cloud.

    Maximisation du cloud et perception des avantages

    Trente-six pour cent des répondants étaient tout à fait d’accord pour dire que leurs banques n’avaient pas maximisé les avantages commerciaux de leurs investissements dans le cloud à ce jour. En fait, 44 % ont cité le principal avantage de l’adoption du cloud comme étant la capacité accrue à automatiser les processus, tandis que 40 % ont cité la capacité accrue à développer de nouveaux produits et services.

    Différences régionales

    Seuls 29 % des dirigeants de banques nord-américaines ont vu la capacité accrue d’appliquer l’analyse avancée (IA/ML) aux données comme un avantage du cloud, tandis que 40 % dans la région EMEA et 58 % dans la région APAC l’ont perçue comme telle.

    Seules 60 % des banques en Amérique du Nord prévoyaient d’augmenter leurs investissements dans le cloud au cours des trois prochaines années, contre 82 % et 83 % respectivement en APAC et en EMEA.


    Source

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